Nous avons été interpelé il y a peu pour donner un avis sur les interventions faites sur la presse par Gérard Dalongeville. Nous reviendrons donc une dernière fois sur cette ancienne municipalité qui pour nous appartiens déjà au passé et auquelle manifester encore le moindre intérêt tendrai à la servir. Sur le plan judiciaire tout d’abord. Pour ce que nous pouvons en dire c’est qu’il était normal au bout de 7 mois et après la remise en liberté surveillée de 3 protagonistes, que Gérard Dalongeville soit remis en liberté à son tour. Ce qui n’en fait pas pour autant un innocent dans l’affaire mais, jusqu’à son jugement, celui-ci bénéficie de la présomption d’innocence comme tous citoyens. Là où il devient un citoyen hors norme, et qui heurte notre conception de l’égalité républicaine, c’est qu’il puisse jouir de pleines pages pour apporter sa vérité et jouer les martyrs. Car nous restons lucides sur le fait que sa gestion des affaires municipales est un véritable fiasco : 7 années de descente aux enfers pour Hénin. Ce manque de compétences avéré suffit à l’éliminer de la vie politique locale. Aussi, ses atermoiements ont-ils quelques choses d’indécents aux oreilles des Héninois(es) qui aujourd’hui payent la note. En revanche nous avons apprécié l’allusion faite en filigrane sur le fait qu’il n’était pas seul à diriger le Titanic héninois. Des administratifs et des élus ont eux aussi leur responsabilité dans ce fiasco. De même que nous avons aimé le message délivré au PS, sous la forme d’un dédouanement de Mr Percheron. Aveugle ou sourd est celui qui n’y voit pas là un appel du pied pour l’aider où alors il pourrait en cuire à certains cadres régionaux du PS, voir du MRC.  Enfin nous passons sur les élus qui ont collaborés de prés ou de loin avec notre quidam et qui nous font croire qu’ils ne savaient rien, qu’ils n’avaient rien vu, qu’ils ont été dupés , bref encore des vierges et martyrs. A moins que ce ne soit des êtres gagné par la cécité pour ne pas voir de si prés ce que tout Héninois apercevait de si loin. Voilà donc notre position sur l’affaire de ces politiciens partis se refaire une image sous l’air du « injuste… trop injuste » !

Le comité local

Le livre noir du libéralisme
crise boursière, chômage, précarité, sécurité sociale, retraites, éducation, salaires... 

De Pierre Larrouturou, préface de Michel Rocard, postface d’Emmanuel Todd

Edition du Rocher, Monaco

Collection : Documents

Parution : Octobre 2007

ISBN : 978-2-268-06391-1

EAN : 9782268063911

382 pages

Présentation de l’éditeur

Non seulement le libéralisme n’est pas la panacée, mais il peut, assez vite, nous mener à la catastrophe. " La crise des années 30 est devant nous ", affirment certains économistes. Qu’en est-il pour la France  ?

Sur le chômage et les retraites, l’auteur dénonce les mensonges du bilan affiché par l’UMP. De façon très argumentée, il démasque les impasses et les dangers de la stratégie économique de Nicolas Sarkozy. Construire une alternative. Loin des idées répandues par la droite, Larrouturou met en évidence les performances françaises en termes de compétitivité et dessine un nouveau contrat social. Car, si le système économique mondial menace de s’effondrer, il y a urgence à construire une alternative.

Si la gauche ne le fait pas, n’est-elle pas complice du système ? Qu’est-ce qui bloque ? Pierre Larrouturou est rentré au PS après le 21 avril 2002. Ce qu’il raconte sur le fonctionnement réel de la rue de Solférino ne fera pas plaisir à tout le monde... Là aussi, l’analyse est sans tabou et pourrait conduire au pessimisme. Mais Larrouturou ne se contente pas de critiquer : il propose des solutions et un véritable plan d’action.